Entre l’océan et les marais salants s’étendent des terres souvent oubliées par les grandes cartes viticoles. Ici, le sol de la presqu’île guérandaise s’affirme en douceur sous nos pieds : des sables, parfois mêlés de schiste ou de quartz, déposés au gré des vents et des marées, travaillés par la patience des hommes et la caresse du climat atlantique. Leur champ lexical, en bouche comme sous la vigne, c’est le drainage.
Le drainage naturel de ces sols, prépondérant dans les vignes du littoral atlantique — on le retrouve également dans le Muscadet (avec ses 90% de sols à dominante sablo-graveleuse selon l’INRA) — joue un rôle fondamental, souvent sous-estimé, dans la construction du vin. Mais que recouvre ce mot ? Et quelle est son empreinte sur la palette aromatique ? En duo, nous vous invitons à creuser cette surface si légère… et paradoxalement si riche.