Entre la lande brute et les marais salants, la presqu’île guérandaise cache deux mondes granitiques. Celui de Batz-sur-Mer, intime et ciselé. Celui de la côte sauvage, battu de vents et de sel. Deux expressions minérales, mais une même volonté d’affirmer la main invisible du sol dans la profondeur d’un vin.
Nous avons arpenté ces parcelles, rencontré les vignerons, humé la poussière rocheuse soulevée par les labours. Dans chaque échantillon prélevé, chaque verre partagé, la signature du granit s’impose, mais différemment selon que l’on foule les terres austères de Batz ou les roches vivantes de la côte.